[...]
- Tu l'as demandé, non? Si tu fais dépendre ton bonheur des actes de quelqu'un d'autre, ça ne m'étonne pas que tu aies un problème. "
Le Messie Récalcitrant,
Richard Bach.
Beaucoup se sont demandé pourquoi la sémantique générale n'avait pas pris une ampleur que l'intérêt qu'elle suscite en nous-mêmes semblait justifier. Alors que bien d'autres disciplines, structurellement moins fondées, ont facilement rencontré un écho favorable dans le public, force est de constater que le développement de la sémantique générale n'a rien eu d'exponentiel, depuis 1933.
Avant de donner ma réponse à cette question, je crois nécessaire d'en poser une autre, concernant les prémisses cachées de la première: comment mesurons-nous le 'succès'-mot éminemment multiordinal-d'une discipline, sur quel(s) critère(s), selon quelles 'valeurs', etc.?
Si notre critère est le nombre d'adhérents, l'argent, la 'célébrité', etc., alors nous aurions pu faire mieux, sans doute. Dans ce cas, la tentation est grande de se transformer en gourou, messie, führer, dieu vivant ou autre in-sanité afin d'exploiter au maximum les réactions sémantiques (r.s) perturbées des foules humaines. Ces tentatives finissent souvent très mal: des événements récents nous le rappellent. Une autre possibilité est de fournir à des 'disciples' ce qu'ils sont en mesure d'accepter. Peu importe alors s'il y a de la 'friture' dans le 'message', si les principes sont oubliés et remplacés par une rassurante couche de 'vernis de surface'. Bien que généralement moins dangereuses que les précédentes, ces tentatives ont quand même le grave défaut de ne pas changer fondamentalement les r.s des 'disciples', et d'être généralement accompagnées d'une cure d'amaigrissement de leur portefeuille.
Si nous prenons par contre comme critère principal la contribution apportée par le travail de Korzybski et de ses successeurs au développement de la connaissance et de la créativité, les choses s'inversent: certaines valeurs de la sémantique générale ont largement diffusé sur toute la planète et suscité la créativité chez des personnes aujourd'hui beaucoup plus connues que Korzybski lui-même. " Une carte n'est pas le territoire qu'elle représente " est devenue aujourd'hui une 'banalité' pour le grand public, bien que très faiblement appliquée, du fait des résistances considérables qui sont en jeu. Peu importe, à mon sens, que cette formule soit correctement attribuée ou non: un travail considérable nous attend pour permettre à cette 'banalité' verbale de devenir une réalité aux niveaux silencieux, en travaillant sur nous-mêmes en premier lieu.
Aussi, ma conviction est la suivante: les principes non-aristotéliciens de la science1998 et de la sémantique générale s'imposeront naturellement, aux différents niveaux de la connaissance humaine.
La seule question est de savoir quand et quel en
sera le prix.
José KLINGBEIL
Mai 1998
L'arrivée de Dolly sous les feux des projecteurs
en Mars 97 a provoqué une série de réactions
enflammées, traduisant bien l'impact de cette brebis 'galeuse'
et de sa procréation 'hors du commun' sur l'opinion publique.
Les peurs et les passions soulevées se sont traduites,
entre autre, par des allusions à Aldous Huxley (Le meilleur
des mondes, 1932), des allusions à Hitler (couverture de
Der Spiegel, " Der Sündenfall "), à
la possibilité de cloner les bébés humains
(couverture de Newsweek, " Can we clone humans ? ")
voire à la possibilité, enfin offerte, de cloner
des lecteurs de Time (Couverture de Time, " Will there
ever be another you ? "), Brrr, inquiétant
non ? Des lecteurs de Time !
En Mars 98 à l'annonce de l'arrivée
de Marguerite dans les étables de l'INRA, les réactions
de l'opinion publique ont été beaucoup plus discrètes,
voire inexistantes. Il faut dire qu'aujourd'hui le clonage humain
est sur le point d'être interdit en France et dans la CEE,
et que la majorité de la population semble opposée
à ces pratiques scientifiques obligeant tout un chacun
à se poser des questions dérangeant des habitudes
individuelles de pensée anciennes donc confortables.
Mais qu'est donc le clonage (des mammifères) et que représente-t-il dans notre contexte socio-politique pour être vécu par la majorité d'entre nous comme une menace évidente dirigée contre notre existence et nos libertés ?
Rappelons que des mammifères comme les moutons, les vaches, l'homme proviennent tous d'un oeuf résultant (jusqu'à très récemment) de la fusion d'un ovocyte et d'un spermatozoïde dans des circonstances aussi agréables qu'éprouvées. L'ovule (ou ovocyte) provenant de la mère possède un noyau ne contenant plus que n chromosomes (n=23 chez l'homme) à la suite d'un méiose dite " réductrice " (1 cellule à 2n chromosomes donnant 2 ovules à n chromosomes). La situation est strictement parallèle chez le père dont les très nombreux spermatozoïdes ne contiennent chacun que n chromosomes. Lors de la fécondation, la tête du spermatozoïde, seule, pénètre dans l'ovule avec ses n chromosomes, son flagelle restant à l'extérieur. Les deux noyaux, celui de l'ovule et celui du spermatozoïde, fusionnent alors et l'ancien ovule, avec tout le reste de sa machinerie cellulaire (y compris ses mitochondries impliqués dans la respiration cellulaire), devient un oeuf à 2n chromosomes. C'est réellement le stade 'zéro' d'un individu. Cet oeuf à une cellule va se diviser pour donner un individu à 2, 4, 8, 16 cellules, etc., puis l'adorable bébé joufflu que vous êtes devenu (Ça n'est pas moi qui l'invente, c'est votre maman qui l'a sûrement dit).
Supposons maintenant que l'on prenne l'ovocyte (ovule) d'une brebis, ou d'une vache et que, sous microscope, un manipulateur aspire le noyau de cet ovule à l'aide d'un micro-tube capillaire. Après activation de l'ovocyte énucléé par un choc électrique, l'expérimentateur injecte ensuite, avec un autre tube capillaire, un noyau isolé de cellules de glandes mammaires cultivées in vitro et maintenues en phase G0 (cellules quiescentes, ne se multipliant pas) dans le cas de la brebis Dolly, ou un noyau isolé de cellule musculaire ou de peau de foetus de 50 à 80 jours, dans le cas du veau Marguerite. Comme les cellules " donneuses " contiennent bien 2n chromosomes (comme toutes les cellules somatiques 'normales' de l'individu), le compte est bon et tout à fait égal au nombre de chromosome d'un oeuf 'vrai'. Réimplantons maintenant ce 'faux' oeuf dans l'oviducte tout d'abord, puis un peu plus tard, dans l'utérus d'une " mère porteuse " (je suppose que vous êtes tous familiers de ce 'concept' maintenant très courant). Le phénomène le plus étonnant est que ce 'faux' oeuf va se comporter comme un 'vrai', bien que ses chromosomes dérivent de cellules dites " différenciées " (c.a.d. spécialisées dans leurs fonctions) et l'expérimentateur va récupérer un bébé (brebis, veau ou homme selon l'expérience) dérivant complètement (ou presque, à l'exception des mitochondries) de l'information génétique fournie par les seuls chromosomes des cellules donneuses (Taux de réussite: 5 à 10 % des embryons créés et 1 des ovocytes récoltés). Si l'on recommence l'opération un grand nombre de fois (c'est pas grave, c'est avec votre pognon !) on va disposer d'un grand nombre de bébés (jumeaux vrais) complètement identiques d'un point de vue aristotélicien, et remarquablement similaires d'un point de vue non-aristotélicien. Seule différence notable, les mitochondries proviennent du fournisseur d'ovule pas du fournisseur de chromosome. L'ADN mitochondrial sera donc différent entre le (soi-disant) clone et le donneur(se) de chromosomes.
En résumé, comme la vidange d'un moteur tout les 5000 km, ou le découpage d'un gigot au couteau à découper, le clonage 'est' une connaissance-pas une morale ni une éthique-une technique, qu'il est impératif de considérer d'abord comme telle. Les émotions et les idées théoriques c'est vous qui les apportez éventuellement avec vous.
Qu'apporte donc de nouveau cette technique ? Sur le plan théorique de la connaissance, elle permet tout d'abord de confirmer qu'une cellule pleinement différenciée (c'est à dire spécialisée) est tout à fait capable dans un contexte favorable de redonner un individu complet, et que tous les mécanismes de régulation de l'expression génétique des cellules sont entièrement réversibles.
Passons sous silence l'intérêt pour l'agriculture qui est probablement très limité pour le moment (coût exorbitant des clones), et évoquons plutôt l'intérêt médical. Il parait évident que la maîtrise du clonage ouvre la voie à l'étude in vitro de la différenciation tissulaire et de sa régulation. La maîtrise de ces techniques est une condition sine qua non au développement de la culture organotypique qui permettra à partir de quelques cellules prélevées sur un individu d'induire in vitro le développement d'un organe de remplacement parfaitement compatible, comme un rein, de la peau, un coeur. Il est ainsi possible d'entrevoir une solution à long terme au difficile problème des greffes, de leur compatibilité et surtout à celui des donneurs. Je tiens toutefois à préciser pour tous ceux qui ont pu suivre une émission récente de " La marche du siècle " présentée par Jean-Marie Cavada sur FR3, que la greffe de cerveau n'a aucun intérêt sauf pour les malcomprenants grabataires pour reprendre une expression 'politiquement correcte'. L'utilisation du clonage pour satisfaire des parents stériles en mal d'enfant parait également envisageable, d'autant que dans cette situation les enfants pourraient naître après une grossesse presque 'normale' de leur mère biologique et qu'ils seraient génétiquement les enfants de leurs parents.
Sur le plan éthique, comment donc expliquer qu'une simple connaissance en biologie puisse provoquer des réactions sémantiques aussi violentes et aussi passionnées ?
Une première explication, superficielle, pourrait être que cette technique permet d'atteindre les êtres humains dans ce qu'ils considèrent comme le plus fondamental, leur hérédité, leur patrimoine génétique. Cependant il est clair qu'aujourd'hui, les humains atteints de maladies génétiques ne revendiquent pas particulièrement la pérennité de leurs défauts génétiques. S'en débarrasser par thérapie génique leur conviendrait parfaitement. De la même façon, un malade accepte le plus souvent sans trop de problèmes de se défaire d'une partie malade de lui même pour survivre (membre gangreneux, tumeur, etc.)
Une autre explication, plus profonde dans notre inconscient (excusez cette métaphore géologique), pourrait être que cette technique permet de modifier les paramètres fondamentaux de la reproduction humaine et de la cellule familiale en remettant en cause la notion même de père et de mère. Or si un père et une mère 'nourriciers' sont indispensables à un enfant pour atteindre son plein développement physique et intellectuel, ils ne permettent pas facilement à l'adolescent de s'identifier à eux, comme les parents 'biologiques'. Ce genre de situation peut s'observer chez des enfants adoptés qui adorent leurs parents 'nourriciers', mais qui, arrivés à l'âge adulte se posent de nombreuses questions fantasmatiques concernant leurs parents biologiques.
Certains évoqueront Prométhée, d'autres Dieu, Frankenstein, ou l'apprenti sorcier, d'autres enfin leur morale préférée (souvent la 'Bourgeoise©', celle qui est très permissive pour eux-mêmes mais très stricte pour les autres, un modèle éprouvé par l'usage), d'autres enfin le bon vieux temps (?), mais quoi qu'il en soit, la dimension éthique du clonage, ne dépend pas de la technique elle-même mais de son utilisation dans un contexte socio-culturo-économique donné et il est clair qu'en ces périodes difficiles pour 'l'esprit rationnel', mais fertiles pour l'obscurantisme, le clonage est une cible facile et désignée pour les traditionalistes et intégristes de tout poil.
Il n'en reste pas moins que le clonage est un nouvel outil particulièrement puissant mis à la disposition de l'humanité et qu'il pourrait contribuer, à moyen et à long terme, à des avancées médicales considérables, à condition de réglementer soigneusement et intelligemment son utilisation. Il serait léger et inconsidéré de l'interdire purement et simplement.
Dernière minute...
Claude Danglot et l'ensemble du bureau de l'ESGS ont la douleur de vous annoncer la mort de Marguerite, survenue le 4 avril 1998, des suites d'un accident d'élevage. Une autopsie a été pratiquée et des analyses détaillées sont en cours. Les résultats seront rendus publics dès que possible.
Impostures Intellectuelles
par Alan Sokal et Jean Bricmont,
Ed. Odile Jacob, 1997.
Dans ce livre, Sokal et Bricmont dénoncent l'abus systématique de mots et de théories empruntés aux sciences. Les auteurs montrent comment certains 'intellectuels' ont incorporé dans leurs écrits des formulations scientifiques (ou plutôt qui l'étaient avant qu'ils ne s'en emparent) pour démontrer, justifier, cautionner, etc., des théories plus ou moins fumeuses, voire simplement pour éblouir les gogos que nous sommes par leur 'éloquence' et leur vaste (mais superficielle) érudition. Sokal et Bricmont font donc uvre de sanité en dénonçant ces abus.
Un bon nombre des erreurs commises par les auteurs visés ont déjà été signalées par Korzybski en son temps. Confusions des mots, entre leurs significations scientifiques et leurs significations 'courantes' (ici: " chaos ", " relativité ", " limite ", " énergie "), ou confusions d'ordres d'abstractions (identifications) basées sur les mots " fait ", " exister ", " vérité ", etc., qui permettent de se sortir de toutes les situations en réfutant par avance le recours au 'juge de paix': le retour aux niveaux non-verbaux, à une vérification expérimentale, base de tout ce que j'appelle " science " et dont Korzybski nous a appris l'intérêt pour notre sanité:
" L'aspect le plus frappant de Lacan et de ses disciples est sans doute leur attitude envers la science, privilégiant, à un point difficile à imaginer, la "théorie" (c'est-à-dire en fait le formalisme et les jeux de langage) au détriment de l'observation et de l'expérience. Après tout, la psychanalyse, en supposant qu'elle ait une base scientifique, est une science relativement jeune. Avant de se lancer dans de grandes généralisations théoriques, il serait peut-être prudent de vérifier l'adéquation empirique d'au moins certaines de ses propositions. " (p.38)
" Pour le relativiste, il n'existe simplement pas de réponse unique; cela vaut pour les controverses résolues autant que pour les controverses ouvertes. Par contre, les scientifiques qui cherchent la bonne solution ne sont pas relativistes, presque par définition. Bien entendu, ils utilisent "la nature comme un juge extérieur", c'est-à-dire qu'ils cherchent à savoir ce qui se passe réellement dans la nature et mettent sur pied des expériences adaptées à cette fin. " (p.93)
" Selon Deleuze et Guattari, la philosophie s'occupe de "concepts", tandis que la science s'occupe de "fonctions". " (p142)
Lacan, Kristeva, Irigaray, Latour, Baudrillard, Deleuze, Guattari, Virilio, Debray et quelques autres font les frais des critiques de Sokal et Bricmont, entrecoupées de considérations sur les mouvements 'relativistes' et 'postmodernistes', dans lesquels ces oeuvres s'inscrivent. A ce propos, il faut noter que les auteurs s'attaquent simplement au 'relativisme cognitif' et aux formes extrêmes du 'postmodernisme' en sciences et en 'philosophie'. Nous sommes loin du 'scientisme' naïf ou borné, dont leurs adversaires les ont accusés: " On distingue plusieurs types de relativisme, selon la nature de l'énoncé: le relativisme cognitif ou épistémique lorsqu'il s'agit d'une affirmation de fait [....] Nous nous attacherons ici exclusivement à la question du relativisme cognitif et non à celles du relativisme éthique ou esthétique, lesquelles nécessiteraient une discussion très différente. " (p.53)
Ces coups ne seront certainement pas suffisants pour démolir ces forteresses de la 'philosophie' moderne, mais elles seront probablement ébranlées dans leurs fondations mêmes, comme en témoigne la virulence des réactions provoquées par " l'affaire Sokal ".
José Klingbeil
Le 9 janvier, Jérôme Legras a présenté un papier sur la " Logique Mathématique et les Fondements des Mathématiques " devant 16 participants, qui ont beaucoup souffert ! D'autant plus que des problèmes d'impression du document ont rendu le texte encore plus difficile à comprendre qu'il ne l'était déjà naturellement. Une version quelque peu expurgée est publiée dans ce numéro et sur le web.
L'Assemblée Générale annuelle s'est tenue au DôJô le 6 février. 24 votants ont élu le nouveau CA, qui sera donc constitué de: Julien Boucher, Claude Danglot, Jean-Claude Dernis, Michel Dussandier, Jean-Marc Fouet, André Hamayon, Bernard H., José Klingbeil, Didier Kohn, Jérôme Legras, Philippe Lévy et Marc Perrin. Le bureau sortant est réélu à l'unanimité: José Klingbeil (Président), Bernard H. (Trésorier) et Jean-Claude Dernis (Secrétaire).
Le 6 mars, Mireille De Moura et José Klingbeil ont présenté un papier sur la fameuse " Affaire Sokal " (voir l'article de José Klingbeil dans ce numéro).
Le 14 mars, un colloque organisé par l'Union
Rationaliste sur le thème " L'affaire Sokal...
et après " s'est tenu dans les anciens locaux
de l'Ecole Polytechnique, à Paris. Alan Sokal et Jean Bricmont
étaient présents. Une 'délégation'
de l'ESGS y a assisté. Ce colloque fut marqué par
l'absence (un peu boudeuse?) de tout contradicteur. Tout au plus
une personne a-t-elle commencé à évoquer
l'expérience de Benveniste (sur la 'mémoire de l'eau')
et l'homéopathie, et encore sans vouloir a priori les présenter
comme contradictoires au discours des orateurs. Le débat
a donc surtout consisté en des approbations-reformulations
de ce discours par les participants. Un peu dommage, quelque part.
Ci-contre: Alan Sokal en train de lire le Go Sane ! 4
(réalisé avec trucage)
Concernant la traduction de Science and Sanity, la révision du Livre I, représentant environ la moitié du livre, est terminée. Les Livres II et III seront révisés en parallèle. Nous avons donc bon espoir de finir ce travail dans le courant de l'année.
Le 3 avril, Claude Danglot nous a présenté Dolly et Marguerite (voir l'article dans ce numéro) et nous avons débattu sur les problèmes éthiques que ces nouvelles techniques font surgir.
Le séminaire de l'association s'est déroulé du 10 au 12 avril, dans les locaux d'International Mozaik, animé par Henri Landier. Peu de participants, mais nous avons eu le plaisir d'accueillir notre premier non-francophone : un espagnol. Celui-ci prépare un livre sur la sémantique générale qui paraîtra début 1999.
Le 24 avril, une réunion du CA a révélé des dissensions sur le contenu du bulletin. Après un débat houleux, le bureau a démissionné, Jean-Claude Dernis et Bernard H. annonçant qu'ils ne se représentaient pas.
L'élection d'un nouveau bureau a suivi. José Klingbeil (Président), Julien Boucher (Trésorier) et Claude Danglot (Secrétaire), ont été élus par 9 voix sur 12. La répartition dans les différents comités a été faite comme suit:
Le 15 mai, Vincent Habchi nous a présenté la Relativité Générale. Trous noirs et blancs, Big Bang et Big Crunch étaient au menu. L'article sera bientôt disponible sur le web.
Grande nouvelle: le site web de l'association est
maintenant traduit en anglais et en espagnol. L'italien est en
bonne voie, l'allemand viendra ensuite. Nous aurons alors bien
mérité notre titre d'association européenne !
Une page présentant le calendrier de l'association
et une autre présentant une liste de personnages connus
ayant utilisé la sémantique générale
ont été rajoutées sur la page principale.
Cela a provoqué (à moins qu'il ne s'agisse que d'une coïncidence) une hausse sensible des connexions. Depuis mars, nous dépassons les 700 connexions par mois, au lieu des 500 qu'il y avait auparavant. La liste de distribution française n'arrête pas de grandir: nous étions 69 abonnés au 1er mai 1998. Des messages 'diaboliques', sur l'expérience du Professeur Solomon Asch et des petits 'tests' de sémantique générale, ont provoqué des pointes de trafic sur les mois de mars et avril. Mai sera plus calme, c'est promis !